Géographes féministes
cartographie, Projets, Wikipedia

Les géographes féministes sur Wikipédia

La création d’articles Wikipédia concernant des géographes féministes est marquée par une double contrainte d’écrire à la fois sur des femmes, qui souffrent d’un biais de représentation dans l’histoire des sciences et dans Wikipédia, et sur des savoirs critiques, qui peuvent être perçus comme n’étant pas neutres et objectifs. Les pages en question s’exposent ainsi à une difficile admissibilité ou à des suppressions.

Organisation féministe et sources

Les géographes féministes constituent cependant aussi des communautés et réseaux qui produisent leurs propres sources. Elles créent par exemple le groupe Geographic Perspectives on Women au sein de l’American Association of Geographers, le groupe de recherche sur les femmes et la géographie de la Royal Geographical Society ou encore le groupe Genre et Géographie de l’Union Géographique Internationale (UGI).

Ces communautés sont à l’origine de prix (le prix Isabel André au Portugal et les prix Janice Monk Service Award et Susan Hanson Dissertation Proposal Award de l’American Association of Geographers), de revues scientifiques (spécifiques à la géographie comme la Revista Latino-americana de Geografia e Gênero et Gender, Place & Culture, ou plus générales comme Genre, sexualité & société et Les Cahiers du Grif), et d’ouvrages de référence avec dès 1984 la publication de Geography and Gender: An Introduction to Feminist Geography.

Multiplicité de la géographie féministe

Ces sources (entre autres) ont permis la création de dizaines de pages de géographes féministes sur Wikipédia en français, recensées sur la page Géographie du genre. Cette géographie féministe est multiple, nous n’en présentons que quelques facettes et figures.

Pionnières et théoriciennes

On trouvera parmi elles des pionnières et théoriciennes :

Jacqueline Coutras, avec Jeanne Fagnani, en France. Elles réalisent des travaux de géographie féministe, dès la fin des années 1970, à travers la question des transports.

Janice Monk et Susan Hanson aux Etats-Unis. En 1982, elles publient un article intitulé « On Not Excluding Half of the Human in Human Geography » dans la revue The Professional Geographer, destiné à faire connaître les contributions substantielles des femmes dans la géographie.

Linda McDowell au Royaume-Uni. Elle participe à la rédaction, à la coordination et à l’édition du livre de synthèse de géographie féministe, Geography and Gender: An Introduction to Feminist Geography, publié en 1984.

Maria Dolors García Ramón en Espagne. La géographie féministe espagnole naît sous son impulsion (sa page Wikipédia française ne rend d’ailleurs pas vraiment justice à l’importance de sa carrière : à compléter !).

Isabel Margarida André au Portugal. Elle soutient une thèse sur les relations de genre et patriarcales dans l’emploi et le travail domestique en 1994.

Gillian Rose au Royaume-Uni. Elle articule la géographie féministe, l’étude des cultures visuelles et l’analyse des savoirs géographiques. Elle est l’autrice du livre Feminism and Geography: The Limits of Geographical Knowledge publié en 1993 qui met en cause le caractère masculin de la géographie.

Doreen Massey au Royaume-Uni. Récipiendaire du Prix Vautrin-Lud du Festival international de géographie en 1998, ses recherches intègrent progressivement le post-colonialisme et le féminisme. Son livre Space, Place and Gender et son article « Flexible Sexism » opposent ainsi une relecture féministe aux travaux d’Edward Soja et de David Harvey.

Doreen Massey, CC BY-SA 3.0 by Tamba52, https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Doreen_Massey.jpg

Géographie des sexualités

Elle s’articule à d’autres champs, notamment celui de la géographie des sexualités : c’est ce que font Gill Valentine et Marianne Blidon en étudiant les pratiques spatiales des gays et des lesbiennes.

Marianne Blidon, Par Ji-Elle — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=110632189

Une géographie intersectionnelle

Elle est souvent intersectionnelle en croisant le genre avec d’autres formes de discriminations.

Patricia Daley : personnalité d’origine africaine ou afro-caribéenne considérée comme parmi les plus influentes au Royaume-Uni depuis 2021 (Powerlist), elle est spécialiste des conflits dans la région des Grands Lacs et étudie les rapports de genre, de race et d’ethnicité.

Camille Schmoll : géographe française critique et féministe, elle est spécialiste des dynamiques migratoires, transnationales, féminines et circulaires dans l’espace de la Méditerranée et elle étudie tout particulièrement les spécificités des migrations des femmes et les violences de genre dans son ouvrage “Les damnées de la mer” (2020).

Camille Schmoll, Par Ji-Elle — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=123689176

Multiplicité d’approches méthodologiques

Elle témoigne d’une multiplicité d’approches, qualitatives (entretiens, observations) mais aussi cartographiques et quantitatives (statistiques, analyse des données géolocalisées).

Saraswati Raju : spécialiste des questions de genre, de postcolonialisme en géographie et de la place des femmes dans les villes indiennes, elle participe à la réalisation d’un atlas critique sur la production cartographique (1997). Elle reçoit dix ans plus tard le Janice Monk Service Award (2010) de l’American Association of Geographers.

Mei Po Kwan fait partie, avec Susan Hanson, Nadine Schuurman, Gerry Pratt et Marianna Pavlovskaya des géographes qui promeuvent les Systèmes d’information géographique (SIG) comme outils de la géographie féministe.

Dans les Suds comme dans les Nords

Elle porte sur les différentes régions du monde, sur les Nords mais aussi sur les Suds.

Gopa Samanta, est professeure de géographie à l’université de Burdwan (Bengale-occidental) et spécialiste des études de genre et du développement dans les petites villes en Inde. Elle a participé à de nombreux projets de recherche, dont un à l’IRD sur les relations et définitions urbain/rural en Inde.

Gopa Samanta, Commons, CC0 1.0 by Daryaana

https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Gopa_Samanta_Geographer.jpg

Kuntala Lahiri-Dutt est une spécialiste de la géographie sociale indienne, elle étudie et agit sur les questions d’empowerment des femmes y compris en tant que consultante pour des organismes tels que l’Agence internationale de l’énergie atomique.

Une géographie appliquée au sein d’organisations internationales

Elle a des impacts en dehors de la recherche, puisque ces géographes s’engagent dans des projets de développement au sein d’organisations internationales (Kuntala Lahiri-Dutt au PNUE, PNUD, à l’ONU Femmes ou à la Banque mondiale) mais aussi par l’analyse critique de celles-ci :

Sarasvati Raju étudie la production de discours et les actions des institutions internationales et des ONG en faveur de l’empowerment des femmes et leurs paradoxes.

Patricia Daley est critique vis-à-vis de l’humanitarisme et des agences humanitaires, des organisations régionales et de la communauté internationale en général.

Les absentes

Cette impressionnante liste de géographes et de leurs réalisations n’empêche pas que nombre de géographes féministes manquent dans cette liste. Et pour cause : certaines des figures les plus importantes ne sont toujours pas admissibles. Pour le cas francophone on pourra citer notamment les pionnières canadiennes Damaris Rose, Anne Gilbert et Lyse Pelletier, les Françaises Claire Hancock et Nadine Cattan ou encore la Suisse Karine Duplan. En dehors de cette sphère, on peut aussi mentionner l’Iranienne Fazileh Dadvar-Khani ou encore la Hongroise Judit Timár.

Leur absence tient aussi à d’autres biais (notamment liés à nos compétences linguistiques mais aussi aux inégalités qui traversent la science mondiale) qui font que les personnalités qui ne sont pas britanniques, états-uniennes ou françaises sont sous-représentées, et ce malgré une production essentielle qui existe aussi dans le reste du monde. Pour preuve les pionnières du champ parmi lesquelles on compte l’espagnole Maria Dolors García Ramón et la portugaise Isabel Margarida André ; ou encore les pages de géographes indiennes (Kuntala Lahiri-Dutt et Gopa Samanta) ou hongkongaise (Mei-Po Kwan) qui mettent en avant les recherches féministes depuis des espaces hors Occident. Mais il faut souligner le fait qu’il s’agisse d’espaces anglophones et que ces géographes présentes sur Wikipédia sont souvent formées ou ont exercé dans des institutions étatsuniennes, britanniques ou australiennes.

Reste à créer les pages et les sources sur celles qui manquent !

Maria Dolors García Ramón, Par Pymouss — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=51980686

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Afrique, Association LSP, Évènement, Histoire des femmes, Wikipedia

Les sans pagEs Bénin, un modèle pour l’Afrique

(English version here)

Genèse

Les sans pagEs Bénin est un projet né en 2020, issu d’une collaboration avec Wikimédia Bénin sous la houlette d’Adoscam, un contributeur et wikimédien très engagé originaire du Bénin. Le projet a pour objectif de contribuer à diminuer le fossé et le biais de genre au Bénin en particulier et en Afrique en général, en organisant des ateliers de formation en ligne et en présentiel.

En trois ans des résultats étonnants ont été accomplis pour rendre les femmes et l’histoire des femmes africaines présentes sur Wikipédia en français.

Comment travaillent Les sans pagEs Bénin ?

les sans pagEs Bénin en janvier 2021 – source : Commons cc-by-sa par BANI Nawal

Les membres des sans pagEs Bénin créent et améliorent des pages sur les femmes et les sujets les concernant en Afrique et au Bénin . Au démarrage de l’initiative, une page de projet a été mise en place pour documenter tous les ateliers et les listes de travail, recensant les femmes béninoises manquant sur Wikipédia en Français, et les sujets d’importance pour les femmes et l’histoire des femmes et du féminisme au Bénin.

Le but est d’aussi de mettre les contributrices en avant et de les encourager à se former à la contribution, et à leur tour animer des ateliers. Le défi est de pouvoir pérenniser les actions et de trouver des sources pertinentes aux yeux des contributeurs français de Wikipédia, et ce n’est pas toujours facile !

Le groupe a bénéficié de l’investissement de l’infatigable Adoscam et de son comparse Fawaz.tairou. Adoscam est d’ailleurs même passé sur la télévision nationale au Bénin pour promouvoir ses actions et les sans pagEs Bénin ont bénéficié d’une médiatisation également

Résultats : 100 articles et 50 contributrices en un an !

Contributrices béninoises très motivées au Bénin : crédit photo Commons, cc-by-sa 4.0 par Athenas2030
  • Plus de 100 sujets liés aux femmes béninoises et africaines en général créés et améliorés,
  • Plus de 50 femmes béninoises ont été initiées à la contribution sur Wikipédia et sensibilisées aux enjeux de fossé de genre.
  • Une membre du groupe siège depuis juillet 2022 au comité de l’association Les sans pagEs.

Témoignage d’Aduni Lavani, membre du CA des sans pagEs

Je ne connaissais pas le fossé des genres sur Wikipédia ni les sans pagEs quand j’ai vu une affiche annonçant une initiation de femmes à la contribution sur Wikipédia en l’honneur du 8 mars 2022 journée internationale des droits des femmes et qui mentionnait le fossé de genre sur Wikipédia. J’ai décidé de me créer un compte avant d’aller à la formation. J’ai suivi la formation Wikipédia pas-à-pas et finir par participer à la Quinzaine des autrices francophones des sans pagEs qui était en cours. J’ai réussi à traduire un premier article de l’anglais vers le français sur Tomi Adeyemi, une romancière de science-fiction nigéro américaine. Elle a déclaré qu’elle voulait écrire un roman fantastique se déroulant en Afrique de l’Ouest afin qu’: « une petite fille noire [puisse] prendre mon livre un jour et se voir comme la star… Je veux qu’elle sache qu’elle est belle et qu’elle compte et elle peut avoir une aventure folle et magique même si une partie ignorante du monde lui dit qu’elle ne pourra jamais être Hermione Granger 

Tomi Adeyemi, crédit photo Commons, cc-by-sa 4.0 par Nv8200pa

C’était mon premier article et j’étais très fière ! J’ai ensuite suivi les formations et je me suis prise au jeu. Au cours des formations dispensées par Adoscam, j’ai mieux découvert le projet des sans pagEs et ensuite j’ai assisté à plusieurs sessions en ligne, dont le wikimidi. C’est là que j’ai appris à améliorer mon style et aussi quelques astuces techniques, comme par exemple comment mettre en forme une bibliographie à l’aide du modèle ouvrage qu’on peut ajouter facilement en utilisant l’onglet sourcer, puis il suffit d’enlever les balises <ref>…</ref> entourant le modèle dans le wikicode. Je sais comment aller chercher la liste des ouvrages d’une autrice et des sources secondaires sur Worldcat. J’ai beaucoup appris aussi en regardant comment les autres intervenaient sur les articles que j’ai créé.

L’article dont je suis le plus fière et qui m’a fait apprendre beaucoup de choses sur la législation mien place dans mon pays, c’est Avortement au Bénin. Je ne l’ai pas créé, mais beaucoup amélioré, et j’ai appris beaucoup en écrivant sur ce sujet important qui concerne la vie des femmes de mon pays. Depuis octobre 2021 en effet, une femme enceinte peut demander en toute légalité l’interruption volontaire de grossesse au Bénin, situation rare en Afrique.

Aduni Lawani during a workshop

Comme j’étais motivée et que j’apprenais vite, Adoscam m’a proposé de le relayer pour donner les formations des sans pagEs Bénin. J’ai présenté ma candidature au comité des sans pagEs en été 2022, et j’ai été élue ! Par la suite, j’ai eu la chance de pouvoir participer à la Wikiconvention francophone, où j’ai rencontré beaucoup d’autres personnes africaines contribuant sur les projets Wikimedia, et où Natacha Rault, la directrice des sans pagEs m’a proposé de superviser tous les futurs projets LSP en Afrique.

Un modèle pour l’Afrique ?

L’originalité de l’initiative béninoise est qu’elle est menée localement et vise la montée en compétence des contributrices locales. L’initiative a été très efficace avec 50 contributrice formées (un record absolu pour notre projet !), et l’une d’entre elle a pu venir en France participer à la Wikiconvention Francophone grâce au mentorat prodigué par Adoscam et l’équipe du projet des sans pagEs. Aujourd’hui, plusieurs groupes de contribution de personnes afro descendantes ont manifesté le désir de répliquer l’expérience et peuvent bénéficier de l’expertise du groupe du Bénin :

Sénégal

Cameroun

Côte d’Ivoire

Haïti

Nous espérons revoir toutes ces personnes au cours du mois de la contribution francophone, dans lequel s’inscrit la deuxième mouture de la Quinzaine des autrices francophones, une initiative que nous menons tous les ans pour rendre visible les autrices francophones venant d’ailleurs que la France.

source : commons cc-by-sa 4.0 by Natacha LSP
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cartographie, géographie, Histoire des femmes, Non classé, Projets, Wikipedia

Discovering pioneer women geographers

For a little more than a year, a hundred biographies of women geographers have been written on the francophone Wikipedia. Started by two female geographers, the group has since grown to include nine people. All of them are geographers and take their time to voluntarily put forward the work of women colleagues from the past and present, in France and abroad. Here is a a journey through the lives of several women pioneers in the field and the strategies they developped to be recognized in their scientific field in academia.

1901 : first PhD in geography obtained by a a woman

Martha Krug-Genthe, Commons, cc-by-sa by
Little maqu

The Wikipedia biography of Martha Krug-Genthe (1871-1945) as of today exists only in one language of Wikipedia, French, thanks to the work of the group of women geographers of the sans pagEs. She was the first woman to obtain a PhD in geography in the world in 1901! Her research focused on ocean currents, such as the famous Gulf stream. She was a woman « prevented » from developing her career, in Germany, her native country, and in the United States where she emigrated. A difficulty that pushed her to commit herself to the cause of women.

Gerd Wormdal (1930-1985) encountered the same issues in Norway, where she was one of the few women to complete higher education. Her researches are about limnology, that is to say the study of several lakes of the west of her country. She is though mostly knowned for her commitment to women’s rights that she is known, up to the UN General Assembly.

1913: First PhD in natural sciences in Poland and France for a women

Regina Fleszarowa , Commons, cc-by-sa by Happa

The same fight for women’s rights and recognition guided the whole life of Regina Fleszarowa (1888-1969) who was the co-founder of the Polish Women’s League. One would almost forget that this geographer, geologist and cartographer, the first woman in Poland in 1913 to obtain a PhD in natural sciences, is the author of a hundred publications, including five reference volumes on the history of earth sciences in her country.

Germaine Veyret-Verner (1913-1973) was one of the first women to obtain a PhD in geography in France and the second woman university professor in France. Her research field, the Alps, allowed her to study the massif from the angle of regional geography, then population, tourism and finally cities.

Exploring new themes as a strategy for career recognition

Gerd Enequist, Commons, cc-by-sa by Salgo60

As they were not always accepted in the historical specialties of men, many women geographers chose the path of innovation to get recognition in their careers by exploring new themes, new methods or new fields.

Gerd Enequist (1903-1989) is known as the modernizer of Swedish geography. She became the first woman professor of geography at the University of Uppsala in Sweden in 1949. She introduced social geography and thanks to her cartographic talents, actively participated in the first atlas of her country… among other achievements.

Julie Moschelesová, Commons, cc-by-sa by Ipigott

Julie Moschelesová (1892-1956) developed human geography in Czechoslovakia and obtained international recognition despite the adversity she suffered during the two world wars. Her rich scientific career places her among the ten geographers who founded geography as a science.

Mary Kingdon Heslop, Commons, cc-by-sa by Hamuli

Mary Kingdon Heslop became in he first female lecturer in geography at the University of Leeds in 1920. She developped a pioneering research interest in commercial geography because of the lack of opportunities in geology : this very masculine environment was closed to her.

Jane Soons, one of the first female geography lecturers in Glasgow, moved to New Zealand, fleeing gender discrimination. Her many contributions to the geography of her adopted country have greatly enriched the methods of geomorphology.

First female PhDs in geography

The list of first female PhDs in geography has also grown with Petrica Novosel-Žic in Croatia, or Victoria Mwaka in Uganda.

These « women pioneers » in geography in each country are gradually earning recognition on Wikipedia. And thanks to this exploration, we can now read them in French. It’s up to you to discover them!

Femmes, les sans images, Projets, Wikipedia

À la découverte des pionnières géographes

Depuis un peu plus d’un an, une centaine de parcours de femmes géographes ont été rédigés sur Wikipédia. Commencé par deux géographes, ce groupe des sans pagEs s’est depuis agrandit et compte neuf personnes. Toutes sont géographes et prennent de leur temps pour bénévolement mettre en avant les travaux de collègues du passé et du présent, en France mais surtout à l’étranger. Voyage parmi les vies de plusieurs pionnières.

1901 : premier doctorat en géographie pour une femme

Martha Krug-Genthe, Commons, cc-by-sa par
Little maquisart

La biographie de Martha Krug-Genthe (1871-1945) n’existe que dans une seule langue de Wikipédia, le français, et c’est grâce au travail du groupe des femmes géographes des sans pagEs. Pourtant, c’est la première femme à obtenir un doctorat de géographie au monde, en 1901 ! Ses recherches portent sur les courants océaniques, comme le si célèbre Gulf stream. Une femme « empêchée » puisqu’elle n’a pas pu développer sa carrière, ni en Allemagne, son pays natal, ni aux États-Unis où elle émigre. Une difficulté qui la pousse à s’engager pour la cause des femmes.

Gerd Wormdal (1930-1985) rencontre ce même type de parcours en Norvège, où elle est à l’époque une des rares femmes à avoir fait des études supérieures. Ses recherches portent sur la limnologie, soit l’étude de plusieurs lacs qu’elle réalise à l’ouest de son pays. Mais c’est surtout pour son engagement pour les droits des femmes qu’elle est connue, jusqu’à l’assemblée générale de l’ONU !

1913 : Premier doctorat en sciences naturelles en Pologne

Regina Fleszarowa , Commons, cc-by-sa de Happa

Ce même combat pour les droits des femmes guide toute la vie de Regina Fleszarowa (1888-1969) qui est la co-fondatrice de la Ligue des femmes de Pologne. On en oublierait presque que cette géographe, géologue et cartographe, première femme en Pologne en 1913 à obtenir un doctorat en sciences naturelles, est l’autrice d’une centaine de publications, dont cinq volumes de référence sur l’histoire des sciences de la terre dans son pays.

Germaine Veyret-Verner (1913-1973) est parmi les premières à obtenir un doctorat en géographie en France et la deuxième femme professeure d’université en France. Son terrain de recherche, les Alpes, lui permet d’étudier le massif sous l’angle de la géographie régionale, puis de la population, du tourisme et enfin des villes.

Explorer de nouvelles thématiques

Parce qu’elles ne sont pas acceptées dans les spécialités historiques des hommes, de nombreuses femmes géographes vont être actrice de la géographie en explorant de nouvelles thématiques, de nouvelles méthodes ou de nouveaux terrains.

Julie Moschelesová, Commons, cc-by-sa de Ipigott

Julie Moschelesová (1892-1956) est à l’époque l’une des deux femmes professeures associées en Tchécoslovaquie : elle peine à obtenir un poste en géomorphologie, sa spécialité. Grâce à ses talents en langue, elle lit les publications internationales et développe la géographie humaine en Tchécoslovaquie. Elle obtient une reconnaissance internationale malgré l’adversité qu’elle subit durant les deux guerres mondiales. Mais son riche parcours scientifique n’a été reconnu que tardivement dans son propre pays.

Gerd Enequist (1903-1989) est connue comme la modernisatrice de la géographie suédoise. Première femme professeure de géographie de l’Université d’Uppsala en Suède en 1949, elle introduit la géographie sociale et grâce à ses talents de cartographe, participe activement au premier atlas de son pays… entre autre réalisations.

Mary Kingdon Heslop, Commons, cc-by-sa de Press Photographic Agency

Mary Kingdon Heslop (1885-1955), première femme chargée de cours en géographie à l’université de Leeds, s’est intéressée à la géographie du commerce suite aux manques d’opportunités en géologie : ce milieu très masculin lui était fermé.

Quant à Jane Soons (1931-2020), l’une des premières femmes docteure en géographie à Glasgow, elle s’est envolée en Nouvelle-Zélande, fuyant les discriminations dues à son sexe. Libre de faire ses recherches, ses nombreux apports à la géographie de son pays d’adoption ont grandement enrichi les méthodes en géomorphologie.

Premières docteures en géographie

Grâce au travail du groupe, la liste des premières docteures en géographie s’est aussi allongée avec Petrica Novosel-Žic (1931-2021) en Croatie, ou Victoria Mwaka en Ouganda.

Ces « pionnières » en géographie de chaque pays prennent peu à peu leur place sur Wikipédia. Grâce à notre exploration on les lit à présent en français. À vous à présent de découvrir les détails de leurs réalisations !

Évènement, Commons, Femmes, GLAM, Histoire des femmes, LGBTIQ, Non classé, wikidata, Wikipedia

GLAM on Tour Montreux : magie du Jazz

Nous avons été plusieurs à participer au GLAM on Tour Montreux du 24 au 27 novembre 2022 organisé par Wikimédia CH, avec la collaboration du Cultural Heritage & Innovation Center (CHC) de l’EPFL et la fondation Claude Nobs. L’objectif du week-end était de découvrir les archives du Montreux Jazz Festival digital project, piloté par la fondation Claude Nobs et le CHC à partir des archives personnelles collectées par Claude Nobs, fondateur du festival, pendant plus de 50 ans.

Sculpture dans la jardin du chalet de Claude Nobs à Caux. Source : Commons, CC-BY-SA 4.0 par
Rudolf H. Boettcher

Coté LSP, le but était sûr de réfléchir à la place des artistes féminines au sein du festival, avec pleins de questions concernant le coté queer du fondateur., et sur la place des artistes afro-descendant·e·s dans le festival, qui puise dans la culture du jazz, de la soul et du rock, suite à un questionnement de Noircir Wikipédia, qui a participé également au week-end.

Un moment fort du week-end : la jam session des musiques d’automnes où nous avons découvert des artistes talentueuses et eu la surprise de voir Ivonne Gonzalez débarquer sur la scène !

C’est quoi un GLAM ?

Un GLAM dans le jargon du mouvement Wikimédia (avec un « m » à ne pas confondre avec Wikipédia l’encyclopédie en ligne qui s’écrit avec un « p ») est l’acronyme de Galleries Libraries Archives Museums : ce sont des institutions qui nous intéressent tout particulièrement pour des collaborations car ce sont là que l’on trouve les sources et les médias qui nous servent à contribuer sur des sujets précis.

Photo de groupe GLAM on Tour Montreux. Source : Commons CC-BY -SA de Bobo11

Le GLAM on Tour est un projet récurrent multilingue du chapitre suisse qui négocie le temps d’un week-end l’accès à des institutions détentrices d’archives dans une localité différente chaque année. Des personnes contribuant aux projets francophones, italophones et germanophones se réunissent alors pour extirper la substantifique moëlle des archives pour la rendre accessible au grand public et enrichir la connaissance libre. C’est l’occasion aussi de former des novices à la contribution.

Sandra Becker, chargée GLAM à Wikimédia CH formant deux novices à la contribution sur Wikipédia. Source : Commons CC-BY-SA 4.0 par Rudolf H. Boettcher

Les sans pagEs ont souvent participé aux GLAM on Tour de Wikimedia CH en y apportant une dimension de réflexion sur le genre, la diversité et la place des femmes.

En 2017 à Fribourg par exemple, des biographies de femmes religieuses au Moyen-Âge ont été produites durant l’évènement consacré à la contre réforme menée depuis Fribourg. En 2019 nous avions participé à l’évènement à la Fonoteca à Lugano. En 2018, suite au GLAM on Tour au MAMCO à Genève, les sans pagEs ont en collaboration avec Wikimedia CH organisé des wikimercredis mensuels pour faire des biographies de femmes artistes contemporaines pendant un an. Ces évènements génèrent donc un impact sur les projets en terme de contenus en ouvrant les portes d’institutions culturelles.

Un GLAM on Tour c’est aussi l’occasion de moments conviviaux avec les personnes qui contribuent en plusieurs langues. Cette année nous avions la chance d’avoir avec nous Adoscam des sans pagEs Bénin, ainsi que des personnes venues de Berlin, de Zürich et de Suisse !

Petit déjeuner convivial avec l’équipe des contributeurices ! Source Commons, CC-BY-SA 4.0 de Natacha LSP

Je vais revenir pour vous sur deux sujets explorés qui m’ont particulièrement intéressés durant ce week-end à Montreux à farfouiller dans l’histoire du Festival de Jazz et de son truculent fondateur, Claude Nobs.

Les chalet de Claude Nobs

Source : Commons CC-BY-SA 4.0 de Kerstin Sonnekalb (WMCH)

Nous avons visité les deux chalets de Claude Nobs et leurs univers époustouflants. Claude Nobs était un collectionneur passionné : lampes, trains électriques, moto, instruments de musique, kimono et piano de Freddy Mercury, un habitué de la riviera lémanique. Ces lieux ne sont pas accessibles au public, ils sont gérés par la fondation Claude Nobs, mais on a pu photographier et poster sur commons pour partager avec vous les trésors aperçus.

Source : Commons CC BY SA 4.0 de Rudolf H. Boettcher

55 ans d’archives vidéo des concerts

L’archive de enregistrements sonores récoltés par Claude Nobs durant sa vie a été inscrite au registre Mémoires du Monde de l’UNESCO en 2013. Dès le début du festival Claude Nobs fait enregistrer les concerts en audio, et les enregistrements vidéo débutent dès la deuxième année. Les premières bobines contiennent sans doute les premiers enregistrements sons et vidéos de qualité de concerts du festival : elles pesaient chacune 15 kg avant que les technologies se développent.

Claude Nobs a fait de Montreux un lieu convivial pour les artistes, propice à la création, où leur était donné carte blanche sur scène, et la possibilité de faire de la musique dans un environnement calme et convivial. Pour en savoir plus sur la vision de Claude Nobs il y a ce magnifique documentaire en accès libre They all came OUT to Montreux (mais il faut faire un compte avant).

Adoscam du groupe des sans pagES Bénin photographiant les archives sonores de Claude Nobs. Source : Commons CC BY SA de Kerstin Sonnekalb (WMCH)

Racines queers ? Freddy, Bowie et Nobs

Thierry Amsallem, président de la Fondation Claude Nobs, et ancien compagnon de Claude Nobs explique que l’héritage LGBTIQ+ du festival n’a pas été mis en avant en raison du climat homophobe de l’époque. Il rappelle les circonstances dramatiques du coming out forcé de Claude Nobs suivant la médiatisation de sa relation avec un jeune homme de 19 ans. Ce dernier avait probablement été engagé expressément pour lui causer du tort. À l’époque des faits, Claude Nobs ne cachait pas son homosexualité, mais restait discret. Malheureusement, l’âge du consentement n’était pas le même en Suisse pour les personnes hétérosexuelles (18 ans) et homosexuelles (21 ans). Claude Nobs est arrêté, emprisonné et on lui donne même une lame de rasoir à emporter dans sa cellule. Une pétition demandant sa remise en liberté circule. Ces faits sont relatés dans la deuxième partie du documentaire They all came to Montreux.

Thierry Amsallem revient aussi sur la soirée où Freddy Mercury et David Bowie, tous deux bisexuels, partagent un repas concocté par Claude Nobs qui adorait cuisiner pour les artistes et les recevoir dans son chalet : hop le courant passe et après le repas les deux disparaissent dans le studio et enregistrent Under Pressure en quelques heures.

Place des femmes : Nina Simone au Montreux Jazz Festival

Quelle est la place des femmes dans le festival ? Alain Dufaux le directeur du le directeur du CHC nous indique avoir été très surpris par la faible place des femmes dans le festival. Comment pouvons-nous documenter cela ?

Nina Simone en 1969. Source Commons, CC BY SA de Gerrit de Bruin

De retour dans la salle de l’éditathon Alain Dufaux nous met à disposition un mémoire de master de l’EPFL sur la question de la place des femmes. Le principal souci rencontré pour rendre compte de cette place est que la base de données des concerts de l’EPFL ne mentionne pas le genre des artistes. Difficile donc de quantifier le nombre d’interprètes féminines, même sur une requête wikidata permet d’avoir une idée : près de 800 artistes femmes sur 17 000 soit moins de 5%. On a commencé pendant l’éditathon avec un groupe de contributrices germanophones motivées à renseigner dans les éléments dédiés aux concerts les femmes qui y ont participé par exemple on peut voir que Flora Purim a joué dans l’édition de 1974. L’élément Nina Simone contient maintenant les 4 concerts de Montreux où elle a joué ! On a commencé aussi

Sur Wikipédia j’ai créé une catégorie Montreux Jazz Festival où on peut retrouver certaines des artistes (travail non terminé).

Discutant avec Ivonne Gonzalez, fondatrice du collectif Noircir Wikipédia, nous abordons la place des artistes afro descendant·e·s dans le festival. Si Claude Nobs a fait fortune avec ce festival, a-t-il pour autant fait ce que l’on appelle de l’appropriation culturelle ? Les artistes ont souligné à travers le temps combien ils se sont sentis bien accueillis à Montreux, loin des tensions raciales aux États-Unis. Il n’en reste pas moins que l’on regrette un peu que les 40 ans d’archives du festival ne soient accessibles au public qu’au Montreux Jazz Festival Café de l’EPFL à Lausanne, car elles représentent des archives historiques du jazz qui méritent leur place dans les biens communs. Espérons que dans le futur certains de ces trésors puissent être publiées sous licence libre et accessible à tout le monde en ligne.

Le festival a de toute évidence lancé et relancé des carrières d’artistes afro descendant·e·s et fait connaitre leur virtuosité. Un exemple notoire est celui de Nina Simone, car l’invitation de Claude Nobs à un moment ou ruinée après les revers qu’elle a subis aux États-Unis quand elle a commencé à s’engager pour le mouvement des droits civiques relance sa carrière et lui permet de rebondir.

Nina Simone chante à Montreux en 1968 pour la deuxième édition du festival. Elle est la seule interprète féminine du festival cette année làn (avec Julie Driscoll qui joue avec Brian Auger). Elle arrive des États-Unis dans un contexte particulier : en plein mouvement pour les droits civiques, dans lequel elle est engagée corps et âme, Luther King et Robert Kennedy viennent d’être assassinés aux États-Unis. Elle rend hommage dans une de ses chansons au poète afro américain gay Hughes Lanston. Son frère Sam Waymon avec elle sur scène se souvient « Le roi de l’amour (Luther King) et Bob Kennedy venaient de mourir. On ne savait pas à quoi le monde allait ressembler après. À ce moment-là, pour moi et pour Nina, être sur scène, c’était avant tout être libres. On s’y sentait en sécurité, et on vivait le moment présent plus que nul part ailleurs. »

Le concert de Nina Simone de 1976 est un concert mémorable du festival : Nina Simone arrive sur scène, sans mot dire, digne, le regard sombre. Elle fait un salut au public, courbée et reste un long moment immobile. La tension et l’émotion sont palpable, surtout lorsqu’elle se met au piano et rappelle alors au public, qu’elle avait dit ne plus vouloir jouer dans un festival de jazz, et que sa décision n’a pas changé. Toutefois, dit-elle « Nous allons passer un moment ensemble et je vais jouer pour vous » . Elle termine sa performance en dansant sur un rythme de percussions africaines, une performance inouïe. Elle parle aussi beaucoup, du Liberia où elle vient de passer deux ans. Elle interrompt une de ses chansons pour ordonner à une spectatrice qui tente de partir de s’asseoir : Nina Simone veut être respectée, veut que sa performance soit respectée comme un concert classique. Après sa performance, qui reste aujourd’hui encore parmi les jalons mémorables du festival, une partie de la presse lémanique l’encense, mais des critiques adoptent des formulations racistes, certains lui reprochent d’avoir tenu des propos incohérents et trop parlé durant le concert. C’est pourtant aujourd’hui ces moments de parole que l’on retient comme partie intégrante de sa performance poignante où elle s’est livrée, entière en prenant des risques. Cette performance relance sa carrière.

Coté Wikipédien, Nina Simone a un article labellisé en anglais, et son article en français mériterait un toilettage de Noël en vue d’une future labellisation.

Sade Adu par djrue. Source Commons CC-BY-SA 2.0 Generics

Autre artiste lancée par le festival : Sade en 1984, est pratiquement inconnue lorsqu’elle monte sur scène et entonne Smooth Operator. La performance la propulse au sommet des charts l’année suivante. Ces vidéos sont accessibles au Montreux Jazz festival café à Lausanne : cela vaut le détour ! Et bien sûr j’ai mis Sade Adu dans l’élément wikidata du festival édition 1984.

Merci à toute l’équipe du GLAM on Tour !

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Évènement, GLAM, LGBTIQ, Wikipedia

Le fonds Michel Chomarat, dédié aux sans archivEs

Le fonds Michel Chomarat, plus grande archive LGBTQI+ publique de France

Saviez-vous que la plus grande archive LGBTQI+ française en institution publique est à Lyon ? Je l’avais appris un peu par hasard, en 2017, lors de l’évènement Mémoires Minoritaires organisé par la bibliothèque municipale de Lyon qui comportait notamment un atelier de contribution à Wikipédia sur le thème de l’histoire et de la culture LGBTQI+.

Cinq ans et une pandémie mondiale plus tard, la bibliothèque de la Part-Dieu fête ses 50 ans, et quelle meilleure fête que d’écrire sur Wikipédia ? Billets de trains réservés dans la minute pour être sûre de participer à un atelier de contribution remarquablement organisé par les équipes de l’institution et me voilà plongée dans l’histoire (toujours en cours d’écriture) du fonds Michel Chomarat.

La journée ne suffit pas à rédiger un article résumant toute la richesse de ce fonds, auquel la bibliothèque consacre une très belle exposition, Dans les marges. Si nous écrivons sur celles et ceux qui sont sans pagEs, Michel Chomarat archive thèmes et groupes sans archivEs : l’histoire LGBTQI+, mais aussi les « petits gens », la marginalisation (antisémitisme, homophobie…), l’occultisme, les almanachs…

Excaver l’histoire LGBTQI+ française

Écrire sur les archives, c’est bien, mais se connecter à ce qu’elles ont à nous dire, c’est encore mieux. Soirée entre wikipédien-ne-s après l’atelier, nous découvrons que l’exposition en ligne de Dans les marges comporte une playlist musicale : coup de foudre immédiat pour Nous les tantes, extrait de la comédie musicale Essayez donc nos pédalos.

33 tours de la comédie musicale Essayez donc nos pédalos conservé dans le fonds Chomarat

La soirée change de rythme et on se retrouve à frénétiquement chercher toutes les informations possibles sur cette comédie musicale : on pensait excaver une pépite confidentielle, on réalise qu’il s’agit d’une œuvre culte, jouée des centaines de fois, en France mais aussi en Suisse, en Belgique et au Canada. Seulement voilà, c’était avant l’arrivée du sida, et ces années noires, en fauchant des vies, ont aussi rompu la trame de transmission de la culture LGBTQI. Alors, on retricote, en créant l’article sur le spectacle, mais aussi sur la troupe Les Mirabelles, et, peut-être surtout, on rajoute ces deux pierres à l’histoire de la culture LGBT en France, pour que les ancêtres spirituelles de Paloma, Nicky Doll et des autres queen de Drag Race France ne soient pas oubliées.

Évènement, Femmes, Femmes résistantes, GLAM, Histoire des femmes, Wikipedia

Femmes déportées et résistances

Le 15 octobre 2022 nous étions à La Contemporaine à Nanterre, pour un éditathon Wikipédia sur le thème des femmes déportées et résistantes. Pour cette première à la Contemporaine nous avions 19 participant·e·s très motivé·e·s et dont une dizaine avait déjà participé à un éditathon avant !

Tout d’abord un grand merci à Marianne Cosnard et René Pigier qui nous ont accueilli chaleureusement à la Contemporaine. Elles nous ont fourni une liste de travail impressionnante pour cet atelier de contribution à Wikipédia. Leur accueil a vraiment été formidable et nous avions hâte de recommencer ! La contemporaine conserve dans ses archives deux fonds importants sur la thématique, le fonds de l’Association nationale des anciennes déportées et internées de la Résistance [archive] (ADIR) ainsi que le fonds Neus Català [archive].

L’intérêt des sans pagEs pour les femmes résistantes et déportées ne date pas d’hier : nous avions déjà réalisé un éditathon sur le thème des lesbiennes durant l’holocauste en 2020 et une contributrice du projet a fait labelliser l’article sur le convoi des 31 000.

C’était l’occasion de revenir sur ce sujet, sur lequel il reste tant à faire en matière de contributions.

Présentation par Anne-Marie Pavillard

Anne-Marie Pavillard présente les objets provenant du fonds d’archives de l’ADIR à la Contemporaine –
Natacha LSP, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons

Anne-Marie Pavillard, archiviste de l’Association nationale des anciennes déportées et internées de la Résistance (ADIR) nous a convié à une visite guidée passionnante de l’Atelier de l’histoire où sont exposés des documents et objets en lien avec l’ADIR, parmi lesquels des objets d’art réalisés par des prisonnières dans le camp de concentration de Ravensbrück. Dans ce camp furent déportées les femmes du convoi des 27 000 et des pseudo expériences médicales ont été menées sur 74 jeunes victimes polonaises dénommées les Lapins. Une socialiste américaine fortunée et célibataire, Caroline Ferriday avec l’aide d’Anise Postel-Vinay et l’ADIR se bat énergiquement pour que les Lapins perçoivent des indemnisations de l’Allemagne.

Les Lapins de Ravensbrück au procès de médecins à Nuremberg – crédit photo Auteur inconnu, domaine public, via Wikimedia Commons

De nombreux artistes ont dessiné, peint et continué leurs activités artistiques dans les camps de concentration. Il nous manque toutefois les images sous licence libre concernant les œuvres réalisées par les femmes.


Jacques Gotko , CC BY 3.0, via Wikimedia Commons

Halina Olomucki a réalisé des dessins du Ghetto de Varsovie et des prisonnières des camp de concentration où elle a séjourné (Auschwitz, Ravensbrück notamment) dont dix-huit sont conservés à la Contemporaine. Aat Breur-Hibma, qui dessine aussi, fait le portrait de la résistante Jeannine Lejard le jour de sa mort à 17 ans. L’artiste, sur demande de la doctoresse Adélaïde Hautval dessine les femmes au Revier juste avant leur mort afin de garder vivante leur mémoire pour leurs familles.

Parmi d’autres objets exposés on trouve un couteau fabriqué avec les moyens du bord, une petite bonne femme en bouts de tissus lisant un livre. Un dessin représentant un lapin avec une jambe enveloppée de bandage est offert par Maja Berezowska à une jeune femme qui faisait partie des Lapins. Ces objets, tous absolument prohibés dans les camps, témoignent de la résistance de ces femmes et de leur lutte pour rester en vie, leur détermination à témoigner et laisser des traces des atrocités commises. Elles avaient conscience de la nécessité de laisser des preuves pour que l’on ne puisse par la suite nier ce qui s’était passé.

Anne-Marie Pavillard nous a parlé de l’association de l’ADIR et de ses efforts pour effectuer un travail de mémoire autour des femmes résistantes et déportées. Les femmes revenues des camps de concentration souhaitèrent rester en contact et développer des réseaux de solidarité et d’entraide. Elles sont déterminées à faire œuvre de mémoire et éditent dès 1946 une revue qu’elles appellent Voix et Visages, en référence au fait que souvent, elles ne connaissaient des autres que les voix et les visages :

Le titre du bulletin rappelle, comme l’évoque Maryka Delmas, « autant les voix des prisons qui sortaient des murs, des fontes des tuyaux, des grillages, que les visages de toutes celles qui se sont retrouvées dans la grande aventure, les visages émaciés de Ravensbrück » (Claire Davinroy, « Ce que sera le bulletin », Voix et Visages n°1, juin 1946).

Éditathon

Éditathon à la Contemporaine
Natacha LSP, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons

Nous avons eu la visite de l’adjointe au maire de Nanterre, de la Bibliothèque Marguerite Durand et de deux personnes des Archives Nationales. Tout le monde a mis la main à la pâte et l’ambiance était studieuse pour un sujet poignant.

Un étudiant en histoire venu tourner une vidéo sur l’atelier a même lâché sa caméra pour venir participer. Le film sera mis à disposition sous licence libre sur Commons quand il sera achevé.

Comme toujours lorsque l’on fait appel à des personnes expertes dans leurs domaines, la recherche des sources pertinentes est facilitée et permet de se concentrer sur la travail d’édition. Ainsi la Contemporaine nous avait mis à disposition des livres à consulter (voir le catalogue [archive]), mais aussi des ressources en lignes :

Après l’éditathon, trois wikipédiennes chevronnées n’attendent plus qu’une seule chose : recommencer ! La Contemporaine est idéale pour la contribution, c’est un endroit calme, et qui plus est ses archives recèlent des trésors encore inexploités pour la connaissance libre ! De plus le lieu est très accessible avec une ligne de RER même pour les personnes venant de loin.

Et la suite ?

La tenue de l’atelier semble avoir généré un enthousiasme durant tout le mois d’octobre autour des femmes résistantes, avec des contributions sur les femmes qui ont résisté au franquisme durant la guerre d’Espagne et l’amélioration des articles commencés pendant l’éditathon.

Il reste cependant plein de choses à faire dans la liste de travail pour toutes celles et ceux qui n’ont pas pu venir :

Les visages de la plupart de ces femmes manquent sur les articles : on n’a ainsi aucune photo de Caroline Ferriday ou Anise Postel Vinay. La mémoire des bourreaux nazis est accessible, ils ont tous et toutes une photo libre de droit mais les objets d’art, les lettres, les poèmes les dessins et les sculpture réalisées par les femmes de Ravensbrück et d’Auschwitz ne sont pas sur Commons. L’occasion de réfléchir au moyen de valoriser ces contenus grâce à de futures coopérations avec la Contemporaine ! Un article sur les femmes prostituées de force dans les camps reste à faire, des biographies, et l’intégration de ces aspects historiques dans les articles généraux de Wikipédia.

Articles créés : 9

  1. Claude Chauvet
  2. Convoi des 27000
  3. Virtudes Cuevas Escrivá
  4. Carolyn Ferriday
  5. Elisa Garrido
  6. Nelly Huri
  7. Jeannine Lejard
  8. Colette Nirouet
  9. Halina Olomucki

Article créé suite à l’éditathon Les Lapins de Ravensbruck

Articles améliorés : 27

  1. Michèle Agniel
  2. France Audoul
  3. Elsa Barraine
  4. Éliane Brault
  5. Gilberte Brossolette
  6. Camps de concentration nazis
  7. Neus Català i Pallejà
  8. Claire Chevrillon
  9. Denyse Clairouin
  10. Marie-Louise Dissard
  11. Denise Domenach-Lallich
  12. Odette Fabius
  13. Marie-Madeleine Fourcade
  14. Noor Inayat Khan
  15. Shaneel Lal
  16. Violette Lecoq
  17. André Michel (compositeur)
  18. Dominique Missika
  19. Jacqueline Pery d’Alincourt
  20. Anise Postel-Vinay
  21. Conchita Ramos
  22. Hélène Studler
  23. Madeleine Tambour
  24. Émilie Tillion
  25. Yvonne Le Tac
  26. Tereska Torrès
  27. Denise Vernay

Wikidata

Créés

  1. Halina Olomucki :Q114680177
  2. Résistantes 1940-1944 Q114680467
  3. 1er jour de l’an 1943 au camp de Drancy Q114681229

Améliorés

  1. Denise Domenach-Lallich Q97621859
  2. Tereska Torrès Q443180
  3. Hélène Studler Q3144864
  4. Jacqueline Pery d’Alincourt Q3157782
  5. Gilberte Brossolette Q3105910
  6. Marie-Louise Dissard Q539306
  7. Noor Inayat Khan Q464957
  8. Claude Michel Q50673009
  9. Miriam Cendrars Q59532567
Association LSP, Évènement, Femmes, les sans pagEs, Wikipedia

Histoire des femmes de Meyrin : retour sur un éditathon

L’histoire des femmes locales est souvent effacée ou invisibilisée. Si on veut pouvoir en ajouter quelques traces sur Wikipédia en français, il faut pouvoir disposer de sources fiables. Malgré ces difficultés, nous avons décidé de plancher sur l’histoire des femmes Meyrinoises le 22 octobre 2022 à la bibliothèque FORUM Meyrin.

Cet éditathon a été rendu possible grâce à l’intérêt d’Esther Um, conseillère municipale de la commune de Meyrin et membre du comité des sans pagEs, et à la coopération de François Beuret, archiviste de la commune de Meyrin, qui nous a donné accès au fonds d’archive concernant le Groupe Femme Meyrin.

Nous sommes heureuses de vous annoncer également la tenue de wikipermanences hebdomadaires les mardis soirs à la bibliothèque de 17h à 20 h ! Celles-ci démarreront le 15 novembre 2022 !

Centre Culturel FORUM Meyrin,
Hyruspex, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons

Après un défrichage qui a duré un mois, la micro-histoire de ce groupe Femmes-Meyrin, groupe féministe protestant affilié à ses débuts au mouvement français Jeunes Femmes a livré bien des pistes concernant la commune de Meyrin, de façon surprenante. Les femmes ont en effet marqué de leurs activités toute l’architecture de Meyrin, en profondeur.

Le CERN et la Première cité satellite de Suisse

Vue aérienne du CERN, Brücke-Osteuropa, CC0, via Wikimedia Commons

Dans les archives on a trouvé des preuves d’actions concrètes des femmes meyrinoises pour influer sur la politiques des infrastructures de la ville. La situation était la suivante : le 29 septembre 1954 débute la construction du CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire) à Meyrin, qui provoque un afflux de population cosmopolite dans la région. De 3 000 habitants la commune passe rapidement à 19 000 dans les années 1960. Meyrin doit s’adapter et inaugure la première cité satellite de la Suisse (1959) Avec les premiers immeubles contemporains apparaissent bientôt un centre commercial (1963), un centre sportif avec une patinoire extérieure (1978), un hôpital (1976) et un centre culturel (1995).

Maison d’accouchement et maternité

Hôpital de La Tour à Meyrin, construit en 1976 ,
CC-BY-SA 4.0 par Patbateman84

Le groupe Femme Meyrin, très impliqué sur la question des droits des femmes s’accoquine avec les Cernoises pour demander la construction d’une maternité qui ne les oblige pas à aller accoucher à la clinique Bois Gentil à l’autre bout du canton de Genève : la commune se dote de l’Hôpital privé de la Tour en 1976. Au fait, où accouchaient les femmes avant la clinique privée de Latour ? De 1920 à 1946, les femmes disposaient à Cointrin d’une maison d’accouchement «Le Rosaire» qui était géré par une sage-femme, Faustine Nebbia (1894-1981).

Le Rosaire, maison d’accouchement entre 1920 et 1946
Archives de la Commune de Meyrin 2013

Revendications des femmes : une piscine

Le centre sportif s’ouvre d’abord avec une patinoire en 1979, et le projet est formé d’accueillir une deuxième patinoire pour l’entraînement de Denise Billman (celle qui donna son nom à une célèbre figure de patinage artistique exécutée aux Jeux Olympiques de 1980), mais les femmes débarquent au conseil municipal et exigent une piscine d’été, afin que les personnes qui n’ont pas les moyens de partir en vacances puissent trouver un exutoire sportif à leur désœuvrement estival. Marceline Amar, fille de paysans, se déclare même prête à creuser la piscine avec un tractopelle s’il le faut. Paf, ce sera une piscine, exit la gloire du patinage suisse.

Des lieux de la vie paysanne d’antan qui subsistent

On trouve aussi trace dans le fonds d’archives de photos anciennes de la fontaine Bournoud, lieu de lessive traditionnel pour les femmes.

Hyruspex, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons

Une commune pionnière avec l’élection de Renée Pellet

Meyrin est aussi exemplaire parce que la commune abrite la première femme en Suisse à candidater et être élue à un exécutif après l’obtention du droit de vote au niveau cantonal des femmes en Suisse : il s’agit de Renée Pellet, tombée dans l’oubli depuis, sauf dans sa commune d’origine.

La suite pour les projets Wikimedia, c’est qu’il reste beaucoup de choses à faire sur cette commune. La plupart des bâtiments historiques n’y ont pas été photographiés (écoles, centre commercial, Maison Vaudagne). De nombreuses œuvres d’art de femmes se trouvent dans l’espace public, qui n’ont point été photographiées. Le centre sportif : niet, et l’article sur hôpital de la Tour ne mentionne pas le rôle des femmes dans la décision de sa construction (sans doute la faute à quelque communicant désireux de faire la publicité de cette institution privée rachetée par un groupe américain).

Bref, nous on veut continuer à creuser cette histoire ! Un court article sur le groupe femme de Meyrin mentionne que ces dames sont parties créer l’association féministe F-Information (qui n’a point de page Wikipédia), une visite à la bibliothèque Filigrane nous permet de recueillir un document sur les 40 ans de l’association dans lequel l’implication des meyrinoises est mentionnée, et aussi celle de Marceline Amar.

Un hasard (ou un coup de chapeau ?) fait que F-Information a fêté TOUS ses anniversaires tous les dix ans au centre forum Meyrin, bâti en XXXX et abrite un théâtre, des archives et une bibliothèque, ainsi qu’un restaurant.

Durant l’éditathon, nous avons aussi l’occasion de traduire des articles de physiciennes qui ont travaillé au CERN, Au fait saviez vous que cette région lémanique compte le plus gros pourcentage de Nobels au mètre carré grâce au CERN ?

En attendant voilà la liste des articles imprégnés de ces pérégrinations. Nous avons cherché les traces de ces histoires dans les archives du Temps et du Journal de Genève, dans le journal de la commune et nous comptons bien glaner encore quelques perles dans les comptes rendus du conseil municipal.

Un livre historique sur la commune nous livre quelques lignes sur la fontaine Bournoud, qui existe encore et reste à photographier.

Enfin, autre trouvaille, l’exploratrice, journaliste et écrivaine suisse Isabelle Eberhardt, qui a désormais un mur entier à sa mémoire à Genève sur la maison où elle est née, a vécu avec sa mère et son beau-père quelque part entre Meyrin et Vernier dans une villa appelée Villa Neuve et un étang creusé par son beau père y subsiste encore. Toute cette partie de son enfance est retracée dans le livre d’Edmonde Roux Un désir d’Orient.

Photo de la Villa Neuve où vécut Isabelle Eberhardt, à la Bibliothèque de Genève

La grande histoire des protons a ainsi le temps de cet évènement croisé celle de celles qui sont sans passé, dont l’empreinte géographique urbaine reste pourtant toujours visible dans l’architecture de cette ville moderne. Bref pour la semaine du 8 mars un safari photo s’impose pour que Meyrin se pare d’images sous licence libre !

Liste des articles

Articles créés : Alessandra Buonanno, Ursula Bassler, Madeleine Bernasconi, Madeleine Lamouille, Fabienne Bugnon, Wikidata : Groupe Femmes-Meyrin.

Articles améliorés : Meyrin, Mouvement Jeunes Femmes, Liste des premières femmes par fonction ou titre, Institut Max-Planck de physique gravitationnelle, Lee Ya-Ching, Chaïm Nissim, Hospice Général, Marc Bonnant, Prix Thibaud, Anaïs Prosaïc, Lina Lazaar , Hend Sabri, Université centrale (Tunis), Rabia Ben Abdallah, Isabelle Eberhardt, place du mouvement des femmes dans l’histoire meyrinoise.

les sans pagEs, sorcières, Wikipedia

Resurrection of an Interractive Witch Map

Let’s face it, the interactive witch map was not feeling cozy on Wikipedia (the francophone one). It struggled and produces strange jargon : « the time allotted for running scripts has expired ».

And as a result it was removed from Wkipedia because no one knew how to fix it, even after submitting the issue during the Wikitechstorm in November 2019. But oh, miracle, during a Wikimidi, the weekly online meeting of les sans pagEs, the magic of the collective allowed a solution to emerge: let’s publish it on our website, you know, the one we use too little!

And so we are « thrilled and excited » (to put an american touch to our frenglish accent hoping this will prompt mass sharing for our map) to present you with a disorderly presentation of versions of the famous map. The map fetches the data entered on Wikidata (by the way, if you know of a person executed or condemned for witchcraft, send it to us, along with the references) and then, thanks to the power of geolocalisation,it allows you to visualise them all!

Interractive witch map of people executed or condemned as witches



You can click on the little red dots which will take you on a journey through Wikidata and Wikipedia articles about witches in several languages (English, French, Spanish and German) when the articles exist.

Cartography of scottisch witches’ occupation

Map of executed witches by gender

So where can one find the old map showing the people executed according to their gender? Well, for that you have to go back to the francophone Wikipedia where an old version of the map has been put back online.

Alas this one resist to deportation to WordPress (wink wink looking for a tech person to come and help us solve this). It is currently not updated, because beyond 600 witches (roughly I don’t remember the exact number) the system can’t keep up and generates the famous error message « the time allowed for the execution of scripts has expired ».

So the only solution at the moment is to generate a static map that remains with non-updated data…. Everybody is perfect!

However, this previous version did some cool stuff that I can’t resist to talk about here :

It would give the link to the related Wikipedia articles in several languages if they exist, and it would even show a popo up with a witches pic like this :

Example of an image that appears when hovering over a geolocated point representing the place of death of a person accused of witchcraft

It showed men convicted of witchcraft in green and women in red (some might be happy for the sake of non binarity of the disappearance of this feature), and added a white dot when there was a corresponding Wikipedia article.

This is what it looked like :

Map of people executed for witchcraft in Europe
Map of people executed for witchcraft in the world generated from data imported from Wikidata

Other wikidata generated maps can show witches by date of execution:

One finds very ancient documented cases of people ostracised for witchcraft. for example, Empress Chen Jiao, in China, died in 110 BC, or in Greece, Theoris of Lemnos is another occurrence.

In the course of our work we found a few odd things, like the discovery that in Iceland we have almost only men executed for witchcraft, although it is not clear whether this is because we have not yet recorded women or because a majority of men have been sentenced (a little nudge here if you – yep you- know about this!).

Mapping of executed witches in Iceland, with green dots representing male persons.

There are also very few witches in Brittany (and Vigneron, a fellow wikipedian and wikidata evangelist tried hard to find one, he thought we had forgotten his home region) :

On the other hand, a large number of people were executed along the Alpine arc, many in Switzerland and Germany :

The witch-hunt in Europe began in 1428 in Sion, Wallis, with a large percentage of prosecuter men at the beginning. One of the emblematic cases is undoubtedly that of Pierre and Nycolin de Torrenté in 1481, victims of the concupiscence of Walter Supersaxo, Prince Bishop of Sion, who confiscated their property after their public execution (they were burned at the stake) and installed his illegitimate son at the head of Val de Bagnes. The descendants of Torrenté, wishing to clear their name, asked an archivist from the Ecole des Chartes, Chantal Amman, to research their ancestor in 15th century notarial deeds stored until very recently in the cathedral chapter of Sion.

Other wikidata generated maps present witches by date of execution:

One can find ancient documented cases of persecuted witches : Chen Jiao, in China 110 BFC Theoris de Lemnos in Grease.

All this work was done with the help of people involved in the francophone Wikipedia project: JohnNewton8, Touam, Viking59, Tatakdh and our dedicated cartographer 0x010C (I’m sure I’m forgetting some) as well as all the people who entered the data for this map on Wikidata.

If you find a forgotten witch and want to get invloved mapping here are a few projects :

Femmes, JO Tokyo, les sans pagEs, Wikipedia

Articles récents sur Wikipédia

Voici la liste de tous les articles publiés récemment par le projet des sans pagEs ! Les relectures sont non seulement extrêmement bienvenues mais recherchées, faites vous un compte pour contribuer car nous recevons beaucoup de sollicitations directes, qu’il n’est pas toujours possible de traiter. Si vous voulez nous aider à corriger, relire et ajouter les sources manquantes dont vous pouvez avoir la connaissance, c’est bien volontiers!

Comment nous aider ?

Nous avons des permanences en ligne qui sont annoncées ici si vous ne savez pas comment faire on vous montrera : AGENDA.

Sinon pinguez nous sur Twitter ou laissez un message sur notre page de discussion ! Pour nous joindre, dans la mesure où nous sommes une collective participative située sur Wikipédia, la meilleure façon de le faire est de venir discuter avec nous là où nous nous trouvons, c’est à dire sur Wikipédia.

Toutes nos activités sont mentionnées dans notre agenda sur la page d’accueil du projet. Vous voulez nous rejoindre? C’est là bas que cela ce passe!

Mois du sourçage

En ce moment sur Wikipédia c’est le mois du sourçage et on cherche des sources pour les articles listés ici à l’aide de notre outil de suivi des articles du projet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Les_sans_pagEs/Annonces_automatiques#Manquant_de_références

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2Zendaya75 8452 44711 en augmentationBMoyenne
3Louane74 2342 395en stagnationBon débutMoyenne
4Non-binarité71 3962 3032 en augmentationBon débutÉlevée
5Clara Luciani52 3971 6903 en diminutionBon débutFaible
6Anne Girouard51 3831 65827 en augmentationÉbaucheFaible
7Camille Lellouche45 5701 4709 en augmentationBon débutFaible
8Brigette Lundy-Paine44 6891 442104 en augmentationÉbaucheFaible
9Frida Kahlo40 1661 2961 en diminutionBMoyenne
10Agathe Rousselle37 9721 225ÉbaucheMoyenne
11Mélanie de Jesus dos Santos36 1171 165204 en augmentation BAMoyenne
12Wejdene35 6021 1485 en diminutionBon débutFaible
13Gisèle Halimi35 0071 12915 en augmentation BAÉlevée
14La Chronique des Bridgerton30 780993en stagnationBon débutFaible
15Hélène Mannarino27 393884136 en augmentationBFaible
16Blanche Gardin25 39581911 en diminutionBon débutFaible
17Allison Stokke21 9837092 en augmentationÉbaucheFaible
18Affaire Valérie Bacot21 35568917 en diminutionBon débutÉlevée
19Rachel Khan20 50166117 en augmentationBon débutFaible
20Léna Situations19 9316433 en diminutionBon débutFaible

Août 2021

Au programme de lecture il y a énormément de sportives ce mois ci, en raison des Jeux Olympiques de Tokyo.

  1. Andrée de David-Beauregard (1915-1944), résistante française, morte au combat
  2. Nevin Harrison (2002-), céiste américaine, championne olympique en C1 200 m #Tokyo2020
  3. Emma Oosterwegel (1998-), athlète néerlandaise, médaillée de bronze en heptathlon #Tokyo2020
  4. Andrée Gadat (1913-1944]], institutrice et résistante, morte fusillée
  5. Thérèse Stutzmann (1913-1944), résistante française, morte fusillée
  6. Georg Golser (-1489), évêque de Brixen, opposé à la persécution des sorcières à Innsbruck en 1485
  7. Who Goes Nazi?, essai de 1941 de la journaliste américaine Dorothy Thompson
  8. Zhang Min (1993-), rameuse chinoise, médaillée de bronze en huit #Tokyo2020
  9. Xu Fei (1994-), rameuse chinoise, médaillée de bronze en huit #Tokyo2020
  10. Oshae Jones (1998-), boxeuse américaine, médaillée de bronze en poids welters #Tokyo2020
  11. Tsukimi Namiki (1998-), boxeuse japonaise, médaillée de bronze en poids mouches #Tokyo2020
  12. Lovlina Borgohain (1997-), boxeuse indienne, médaillée de bronze en poids welters #Tokyo2020
  13. Eilidh McIntyre (1994-), skipper britannique, championne olympique de 470 #Tokyo2020
  14. Sylvia Schein (1947-2004), historienne israélienne, spécialiste des croisades.
  15. Ela Pitam (1977-), joueuse d’échecs israélienne.
  16. Kokona Hiraki (2008-), skateuse japonaise, médaillée d’argent en park #Tokyo2020
  17. Sakura Yosozumi (2002-), skateuse japonaise, championne olympique en park #Tokyo2020
  18. Alla Cherkasova (1989-), lutteuse ukrainienne, médaillée de bronze en -68 kg #Tokyo2020
  19. Chen Yufei (1998-), joueuse de badminton chinoise, championne olympique en simple dames #Tokyo2020
  20. Féminisme postcolonial, courant de pensée féministe centré sur les femmes non-occidentales
  21. Tamyra Mensah-Stock (1992-), lutteuse américaine, médaillée d’or en -68 kg #Tokyo2020
  22. Caterina Banti (1987-), skipper italienne, championne olympique en Nacra 17 #Tokyo2020
  23. Meerim Zhumanazarova (1999-), lutteuse kirghize, médaillée de bronze en -68 kg #Tokyo2020
  24. Wang Zifeng (1997-), rameuse chinoise, médaillée de bronze en huit #Tokyo2020
  25. Wang Yuwei (1991-), rameuse chinoise, médaillée de bronze en huit #Tokyo2020
  26. Dóra Bodonyi (1993-), kayakiste hongroise, médaillée de bronze en K2-500 m #Tokyo2020
  27. Guan Chenchen (2004-), gymnaste artistique chinoise, championne olympique à la poutre #Tokyo2020
  28. Karriss Artingstall (1994-), boxeuse britannique, médaillée de bronze en poids plumes #Tokyo2020
  29. Sena Irie (2000-), boxeuse japonaise, championne olympique en poids plumes #Tokyo2020
  30. Miao Tian (1993-), rameuse chinoise, médaillée de bronze en huit #Tokyo2020
  31. Li Jingjing (1994-), rameuse chinoise, médaillée de bronze en huit #Tokyo2020
  32. Ju Rui (1993-), rameuse chinoise, médaillée de bronze en huit #Tokyo2020
  33. Guo Linlin (1992-), rameuse chinoise, médaillée de bronze en huit #Tokyo2020
  34. Angèle Le Hen (1894-1945), résistante communiste, déportée à Ravensbrük
  35. Li Wenwen (2000-), haltérophile chinoise, championne olympique en plus de 87 kg #Tokyo2020
  36. Suzanne Carlix, actrice de théâtre française.
  37. Mathilde Girault (1883-1974), militante de l’action sociale
  38. Erica Cipressa (1996-), escrimeuse italienne, médaille de bronze en fleuret par équipes #Tokyo2020
  39. Eugene Falleni (1875-1938) homme trans reconnu coupable du meurtre de sa femme en 1917 à Newcattle (Australie)
  40. Lucy Spoors (1990-), rameuse australienne, médaillée d’argent en huit #Tokyo2020
  41. Beth Ross (1996-), rameuse australienne, médaillée d’argent en huit #Tokyo2020
  42. Ella Greenslade (1997-), rameuse australienne, médaillée d’argent en huit #Tokyo2020
  43. Crismery Santana (1995-), haltérophile dominicaine, médaillée de bronze en -87 kg #Tokyo2020
  44. Jackie Gowler (1996-), rameuse australienne, médaillée d’argent en huit #Tokyo2020
  45. Song Se-ra (1993-), escrimeuse sud-coréenne, vice championne olympique d’épée par équipes #Tokyo2020
  46. Wang Zhouyu (1994-), haltérophile chinoise, championne olympique en -87 kg #Tokyo2020
  47. Apriyani Rahayu (1998-), joueuse de badminton indonésienne, championne olympique en double féminin #Tokyo2020
  48. Ria Thompson (1997-), rameuse australienne, médaillée de bronze en quatre de couple #Tokyo2020
  49. Monique Mainguet (1937-), géographe française spécialiste des pays secs.
  50. Simone Gillot (1912-2008), militante communiste, syndicaliste et résistante française
  51. Mathilde Filloz (1912-2014), militante communiste, syndicaliste et résistante française
  52. Sofija Pekić (1953-), joueuse yougoslave de basket-ball
  53. Vera Đurašković (1949-), joueuse yougoslave de basket-ball
  54. Josefin Olsson (1989-), skipper suédoise, médaillée d’argent en laser radial #Tokyo2020
  55. Aremi Fuentes Zavala (1993-), haltérophile mexicaine, médaillée de bronze en -76 kg #Tokyo2020
  56. Katherine Nye (1999-), haltérophile américaine, médaillée d’argent en -76 kg #Tokyo2020
  57. Krysta Palmer (1992-), plongeuse américaine, médaillée de bronze en plongeon à 3 m #Tokyo2020
  58. Yeo Seo-jeong (2002-), gymnaste sud-coréenne, médaillée de bronze en saut de cheval #Tokyo2020
  59. Rowena Meredith (1995-), rameuse australienne, médaillée de bronze en quatre de couple #Tokyo2020
  60. Harriet Hudson (1998-), rameuse australienne, médaillée de bronze en quatre de couple #Tokyo2020
  61. Charlotte Worthington (1996-), coureuse cycliste britannique, championne olympique de BMX freestyle #Tokyo2020
  62. Amy S. Bruckman (1965-), informaticienne américaine
  63. Ľuba Orgonášová (1961-), soprano slovaque.

Juillet 2021

  1. La salsius, espèce réapparue le 1er août 2021 à Genève, Suisse.
  2. Adelheid Morath (1984-), cycliste allemande.
  3. Caitlin Cronin (1995-), rameuse australienne, médaillée de bronze en quatre de couple #Tokyo2020
  4. Alberta Santuccio (1994-), escrimeuse italienne, médaillée de bronze en épée féminine par équipes #Tokyo2020
  5. Fiona Murtagh (1995-), rameuse irlandaise, médaillée de bronze en quatre sans barreur #Tokyo2020
  6. Eimear Lambe (1997-), rameuse irlandaise, médaillée de bronze en quatre sans barreur #Tokyo2020
  7. Équipe de France féminine de basket-ball en 2021
  8. Aifric Keogh (1992-), rameuse irlandaise, médaillée de bronze en quatre sans barreur #Tokyo2020
  9. Emily Hegarty (1998-), rameuse irlandaise, médaillée de bronze en quatre sans barreur #Tokyo2020
  10. Veronique Meester (1995-), rameuse néerlandaise, vice-championne olympique en quatre sans barreur #Tokyo2020
  11. Avalon Wasteneys (1997-), rameuse canadienne, championne olympique en huit #Tokyo2020
  12. Andrea Proske (1986-), rameuse canadienne, championne olympique en huit #Tokyo2020
  13. Kasia Gruchalla-Wesierski (1991-), rameuse canadienne, championne olympique en huit #Tokyo2020
  14. Yulia Zykova (1995-), tireuse sportive russe, vice-championne olympique en tir à la carabine 50 m 3 positions #Tokyo2020
  15. Emma Wilson (1999-), véliplanchiste britannique, médaillée de bronze en RS:X #Tokyo2020
  16. Lu Yunxiu (1996-), véliplanchiste chinoise, championne olympique de RS:X #Tokyo2020
  17. Liu Lingling (1994-), gymnaste chinoise, vice-championne olympique de trampoline #Tokyo2020
  18. Oderah Chidom (1995-), joueuse américaine et nigériane de basket-ball #Tokyo2020
  19. Berthe Warret (1904-1944), résistante française, morte exécutée
  20. Vasilisa Stepanova (1993-), rameuse russe, vice-championne olympique du deux sans barreur #Tokyo2020
  21. Elena Oriabinskaïa (1994-), rameuse russe, vice-championne olympique du deux sans barreur #Tokyo2020
  22. Kim Min-jung (1997-), tireuse japonaise, vice-championne olympique en pistolet à 25 m #Tokyo2020
  23. Sun Yingsha (2000-), pongiste chinoise, vice-championne olympique en simple #Tokyo2020
  24. Marieke Keijser (1997-), rameuse néerlandaise, médaillée de bronze en deux de couple poids légers #Tokyo2020
  25. Xiaopei Yan (1956-), géographe, urbaniste et femme politique chinoise.
  26. Anita Graser (1986-), géographe autrichienne spécialiste des données de mobilité
  27. Yumi Ishikawa (1987-), mannequin et actrice japonaise, initiatrice du mouvement #KuToo
  28. Jessica Morrison (1992-), rameuse australienne, championne olympique du quatre sans barreur #Tokyo2020
  29. Rosemary Popa (1991-), rameuse australienne, championne olympique du quatre sans barreur #Tokyo2020
  30. Annabelle McIntyre (1996-), rameuse australienne, championne olympique du quatre sans barreur #Tokyo2020
  31. Hanna Prakatsen (1992-), rameuse russe, médaillée d’argent en skiff #Tokyo2020
  32. Amuro Tsuzuki (2001-), surfeuse japonaise, médaillée de bronze en surf #Tokyo2020
  33. Chen Wen-huei (1997-), haltérophile taïwanaise, médaillée de bronze en moins de 64 kg #Tokyo2020
  34. Magdalena Lobnig (1990-), rameuse autrichienne, médaillée de bronze en skiff #Tokyo2020
  35. Zhu Xueying (1998-), trampoliniste chinoise, championne olympique de trampoline #Tokyo2020
  36. Beth Shriever (1999-), coureuse cycliste britannique, championne olympique de BMX #Tokyo2020
  37. Erica Sullivan (2000-), nageuse américaine, médaillée d’argent du 1 500 m nage libre #Tokyo2020
  38. Madina Taimazova (1999-), judokate russe, médaillée de bronze en moins de 70 kg #Tokyo2020
  39. Lisa Scheenaard (1988-), rameuse néerlandaise, médaillée de bronze en deux de couple #Tokyo2020
  40. Roos de Jong (1993-), rameuse néerlandaise, médaillée de bronze en deux de couple #Tokyo2020
  41. Mary Anne Schimmelpenninck (1778-1856), écrivaine britannique
  42. Thérèse Dispan de Floran (1857-1933) militante pacifiste et pour les droits de l’homme
  43. Nada Matta, (1968), artiste et autrice-illustratrice de livres jeunesse franco-libanaise
  44. Isalys Quiñones (1997-), joueuse portoricaine de basket-ball #Tokyo2020
  45. Elena Osipova, (1993-), archère russe, médaille d’argent de tir à l’arc par équipes #Tokyo2020
  46. Kate Douglass, (2001-), nageuse américaine, médaille de bronze du 200 m 4 nages #Tokyo2020
  47. Jeanne Lambert, actrice française, fille de Jean-Yves Lafesse
  48. Rebeca Andrade, (1999-), gymnaste artistique brésilienne, vice-championne olympique au concours général individuel #Tokyo2020
  49. Phoebe Nahanni (1947-2001), géographe slavey-dénés et cartographe des terres Dénés
  50. Claire (1949), chanteuse et militante française
  51. Hólmfríður Magnúsdóttir (1984-), footballeuse islandaise
  52. Alex Walsh, (2001-), vice-championne olympique du 200 m 4 nages #Tokyo2020
  53. Tata Diakité, (1976-2003), artiste malienne avec une courte vie artistique ~13 ans
  54. Jennifer Gadirova, (2004-), gymnaste artistique britannique, médaille de bronze au concours général par équipes #Tokyo2020
  55. Liao Qiuyun, (1995-), haltérophile chinoise, médaille d’argent en moins de 55 kg aux Jeux olympiques d’été de 2020 #Tokyo2020
  56. Wu Hui-ju, (1982-), archère taïwanaise
  57. Valentina Rodini, (1995-), rameuse italienne, championne olympique en deux de couple poids légers #Tokyo2020
  58. Marie Lafargue, (1871-1932), cantatrice française
  59. Cristina Dorador, (1980-), scientifique, docteure et personnalité politique chilienne. Elle est membre de l’Assemblée constituante
  60. Lauren Esposito, (1982-), arachnologue américaine spécialiste des scorpions, fondatrice de 500 Queer Scientists
  61. Leda Richberg-Hornsby, (1886-1939), aviatrice américaine
  62. Françoise Bourguignolle (1790-1849), fouriériste
  63. Paulette Capliez (1922-2019), résistante et militante communiste
  64. Hannah Osborne (1994-), médaillée d’argent en aviron (deux de couple) #Tokyo2020
  65. Michaela Polleres (1997-), médaillée d’argent en judo (-70 kg) #Tokyo2020
  66. Simona Radiș (1999-), championne olympique d’aviron (deux de couple) #Tokyo2020
  67. Nicoleta-Ancuța Bodnar (1998-), championne olympique d’aviron (deux de couple) #Tokyo2020
  68. Siobhan Bernadette Haughey (1997-), médaillée d’argent en natation (200 m nage libre) #Tokyo2020
  69. Yōko Ōta (1928-), géographe japonaise spécialisée en géomorphologie
  70. Maria Centracchio (1994-), médaillée de bronze en judo (-63 kg) #Tokyo2020
  71. Polina Guryeva (1999-), médaillée d’argent en haltérophilie (-59 kg) et première médaillée olympique turkmène de l’histoire #Tokyo2020
  72. Ricarda Funk (1992-), championne olympique de canoë-kayak (K1 slalom) #Tokyo2020
  73. Gabriela Agúndez (2000-), médaillée de bronze en plongeon (10 m synchro) #Tokyo2020
  74. Delaney Schnell (1998-), , médaillée d’argent en plongeon (10 m synchro) #Tokyo2020
  75. Jessica Parratto (1994-), médaillée d’argent en plongeon (10 m synchro) #Tokyo2020
  76. Zhang Jiaqi, championne olympique de plongeon (10 m synchro) #Tokyo2020
  77. Lydia Jacoby (2004-), championne olympique de natation (100 m brasse) #Tokyo2020
  78. Tala Abujbara (1992-), rameuse qatarienne, #Tokyo2020
  79. Aimée Beuque (1788-1871), fouriériste française, commissionnaire en soieries et libraire
  80. Rose Berkowicz (1922-1943), résistante juive française, morte à Drancy
  81. Evelyn Mawuli (1995-), joueuse japonaise de basket-ball #Tokyo2020
  82. Jazmon Gwathmey (1993-), joueuse portoricaine de basket-ball #Tokyo2020
  83. Billie Massey (2000-), joueuse belge de basket-ball #Tokyo2020
  84. Clara Benoits (1930-), syndicaliste française, militante pour l’indépendance de l’Algérie
  85. Teruko Usui (1948-), géographe japonaise spécialiste des systèmes d’information géographique
  86. Lauren Williams (1999-),médaillée d’argent en taekwondo (-67 kg) #Tokyo2020
  87. Matea Jelić (1997-), championne olympique de taekwondo (-67 kg) #Tokyo2020
  88. Cheng I-ching (1992-), médaillée de bronze en tennis de table (double mixte) #Tokyo2020
  89. Wei Meng (1989-), médaillée de bronze en tir (skeet) #Tokyo2020
  90. Funa Nakayama (2005-), médaillée de bronze en skateboard #Tokyo2020
  91. Rayssa Leal (2008-), médaillée d’argent en skateboard #Tokyo2020
  92. Momiji Nishiya (2007-), championne olympique de skateboard #Tokyo2020
  93. Lo Chia-ling (2001-), médaillée de bronze olympique en taekwondo (-57 kg) #Tokyo2020
  94. Jemma Nunu Kumba (1966-), femme politique du Soudan du Sud
  95. Alice Badiangana (1939-), femme politique, féministe et syndicaliste de la République du Congo
  96. Laeticia Amihere (2001-), joueuse canadienne de basket-ball #Tokyo2020
  97. Shay Colley (1996-), joueuse canadienne de basket-ball #Tokyo2020
  98. Hatice Kübra İlgün (1993-), médaillée de bronze en taekwondo (-57 kg) #Tokyo2020
  99. Anastasija Zolotic ((2002), championne olympique de taekwondo (-57 kg) #Tokyo2020
  100. Chelsie Giles (1997-), médaillée de bronze en taekwondo (-57 kg), #Tokyo2020
  101. Jiang Ranxin (2000-), médaillée de bronze au tir au pistolet à 10 m #Tokyo2020
  102. Antoaneta Kostadinova (1986-), vice-championne olympique de tir au pistolet à 10 m #Tokyo2020
  103. Emma Weyant (2001-), vice-championne olympique de natation (400 m 4 nages) #Tokyo2020
  104. Kitty Wilkinson (1786-1860), pionnière de l’hygiène public à Liverpool
  105. Alice Bessou-Kokine (1923-1945), résistante française, morte en déportation
  106. Susan Hanson (1943-), géographe américaine spécialiste du lien entre genre, travail et transport
  107. Effectifs du tournoi féminin de basket-ball aux Jeux olympiques d’été de 2020
  108. Wan Jiyuan (2002-), joueuse chinoise de basket-ball #Tokyo2020
  109. Wang Lili (1992-), joueuse chinoise de basket-ball #Tokyo2020
  110. Yang Shuyu (2002-), joueuse chinoise de basket-ball #Tokyo2020
  111. Zhang Zhiting (1995-), joueuse chinoise de basket-ball #Tokyo2020
  112. Chiara Consolini (1988-), joueuse italienne de basket-ball #Tokyo2020
  113. Marcella Filippi (1985-), joueuse italienne de basket-ball #Tokyo2020
  114. Giulia Rulli (1991-), joueuse italienne de basket-ball #Tokyo2020
  115. Rae Lin D’Alie (1987-), joueuse italienne de basket-ball #Tokyo2020
  116. Risa Nishioka (1997-), joueuse japonaise de basket-ball #Tokyo2020
  117. Mio Shinozaki (1991-), joueuse japonaise de basket-ball #Tokyo2020
  118. Mai Yamamoto (1999-), joueuse japonaise de basket-ball #Tokyo2020
  119. Claudia Cuic (1989-), joueuse roumaine de basket-ball #Tokyo2020
  120. Sonia Ursu (1993-), joueuse roumaine de basket-ball #Tokyo2020
  121. Ancuța Stoenescu (1980-), joueuse roumaine de basket-ball #Tokyo2020
  122. Solongo Bayasgalan (1990-), joueuse mongole de basket-ball #Tokyo2020
  123. Chimeddolgor Enkhtaivan (1993-), joueuse mongole de basket-ball #Tokyo2020
  124. Tserenlkham Munkhsaikhan (1996-), joueuse mongole de basket-ball #Tokyo2020
  125. Khulan Onolbaatar (1999-), joueuse mongole de basket-ball, porte-drapeau de la délégation mongole #Tokyo2020
  126. Anastasia Logunova (1992-), joueuse russe de basket-ball #Tokyo2020
  127. Evgeniia Frolkina (1997-), joueuse russe de basket-ball #Tokyo2020
  128. Olga Frolkina (1997-), joueuse russe de basket-ball #Tokyo2020
  129. Yulia Kozik (1997-), joueuse russe de basket-ball #Tokyo2020
  130. May Berenbaum (1953-) , entomologiste américaine, National Medal of Science 2014
  131. Adriana Cerezo (2003-), vice-championne olympique de taekwondo (-49 kg) en 2021
  132. Windy Cantika Aisah (2002-), médaillée de bronze olympique d’haltérophilie (-49 kg) en 2021
  133. Saikhom Mirabai Chanu (1994-), vice-championne olympique d’haltérophilie (-49 kg) en 2021
  134. Hou Zhihui (1997-), championne olympique d’haltérophilie (-49 kg) en 2021
  135. Laëtizia Penmellen (1994-), mannequin et reine de beauté française.
  136. Anastasiia Galashina (1997-), vice-championne olympique de tir en 2021.
  137. Yang Qian (2000-), championne olympique de tir en 2021.
  138. Effectifs du Championnat d’Europe féminin de basket-ball 2021
  139. Josiane Andros (1940-), femme politique française communiste
  140. Laurel Hubbard, haltérophile néo-zélandaise, première femme trans à concourir aux Jeux olympiques en 2020.
  141. Louise de Belgique (2004), princesse belge
  142. Lucienne André (1920-1944), résistante française
  143. Ezi Magbebor (1999-), joueuse australienne de basket-ball
  144. Dalia Fernández (1990-), reine de beauté et Miss République dominicaine 2011
  145. Lucienne Abraham (1916-1970) plus connue sous le pseudonyme de Michèle Mestre, femme politique trotskyste française
  146. Monique de La Roncière (1916-2002), géographe et conservatrice à la Bibliothèque nationale de France, ayant reçu la Grande médaille d’or de la Société de Géographie
  147. Françoise de La Baume ( ?-1605), aristocrate savoyarde
  148. Gabrielle de Bourbon (1465-1516), princesse de Talmont et auteure française
  149. Renée Gilly (1906-1977), mezzo-soprano française ;
  150. Hildegard Jäckel (1903-1974), photographe allemande
  151. Cécile Gilly, mezzo-soprano française, professeure de chant de la soprano Marjorie Lawrence
  152. Flora Brovina (1949-), militante des droits humains, poétesse et pédiatre albanaise du Kosovo
  153. Héloïse Duché (1983),féministe française pionnière de la lutte contre le harcèlement de rue, créatrice du collectif « Stop harcèlement de rue »
  154. Barbara Pietrzak (1944-), radio-journaliste et espérantiste polonaise
  155. Marcelle Tiard (1861-1932), espérantiste française, elle fonde et préside plusieurs groupes espérantistes, dont ceux de Nice, de Provence et d’Alger, ainsi que l’Union des femmes espérantistes
  156. Madeleine Foing-Haudebine (1899-1978), espérantiste française et l’une des plus célèbres enseignantes selon la méthode Cseh
  157. Ursula Grattapaglia (1933-), espérantiste brésilienne d’origine allemande co-dirigeant le centre pour enfants Bona Espero
  158. Kazimiera Bujwidowa (1867-1932), féministe et journaliste polonaise fondatrice du premier lycée pour filles de Pologne, elle milite pour l’éducation et le droit de votes des femmes
  159. Aira Kankkunen (1928-2010), infirmière et poétesse espérantophone d’origine finlandaise. Elle développe des méthodes novatrices dans le diagnostic de l’audition et est la première infirmière à soutenir une thèse de médecine à l’université de Göteborg
  160. Margaretta Morris (1797-1867), entomologiste américaine
  161. Irene Fischer (1907-2009), mathématicienne, géodésienne austro-américaine connue pour ses travaux sur le système géodésique mondial et la parallaxe de la Lune
  162. Leslie Grace (1995-), chanteuse et compositrice américaine ayant reçu trois nominations aux Latin Grammy Awards et un double disque de platine pour sa chanson Diganle aux États-Unis
  163. Ganna Walska (1887-1984), chanteuse d’opéra d’origine polonaise et créatrice de jardins.
  164. Géraldine Dutroncy, pianiste française
  165. Agathe Rousselle, actrice française
  166. Históricas, documentaire chilien de Javiera Court et Grace Lazcano, sorti en 2021. Le film retrace le parcours de l’équipe du Chili féminine de football jusqu’au mondial 2019. #moisaméricain
  167. Reconnaissance des unions entre personnes de même sexe au Chili : la législation au Chili reconnaît officiellement la relation entre des personnes de même sexe via l’union civile.
  168. Catherine Nakalembe géographe ougandaise spécialiste de télédétection, lauréate de l’Africa Food Prize
  169. Géraldine Faladé (1935-) journaliste d’origine béninoise et ancienne employée à l’Office de coopération radiophonique (RFI)
  170. Diana Morant (1980-), femme politique espagnole, membre du Parti socialiste, nouvelle ministre de la Science
  171. Andréa Dessen, biologiste, médaille d’argent du CNRS 2021 pour ses recherches sur la résistance aux antibiotiques
  172. Laura Cox (1990-), chanteuse guitariste de rock française
  173. Pilar Alegría (1977-), femme politique espagnole, membre du Parti socialiste, nouvelle ministre de l’Éducation
  174. Raquel Sánchez Jiménez (1975-), femme politique espagnole, membre du Parti socialiste, nouvelle ministre des Transports
  175. Sandra Ciesek (1978-), virologue allemande
  176. Eva Mameli Calvino (1886-1978), botaniste italienne.
  177. Delphine de Custine (1770-1826), salonnière et femme de lettres française
  178. Cathy Clerbaux (1965-), physicienne de l’atmosphère, médaille d’argent du CNRS 2021
  179. Iris Ferreira première femme ordonnée rabbine en France.
  180. Emily Cox (1985-), actrice anglo-autrichienne.
  181. Maija Grotell (1899-1973), céramiste finno-américaine.
  182. Douce Dibondo (1993-), journaliste queer afroféministe, co-créateurice du podcast Extimité
  183. Marion Newbigin (1869-1934), géographe et biologiste écossaise, connue pour son livre Animal Geography.
  184. Kate Edwards (1965-), géographe américaine, conseil pour l’industrie du jeu vidéo.
  185. Valérie Gelézeau (1967-), géographe française spécialiste des Corées.
  186. Sylvie Rimbert (1927-), géographe et cartographe française connue pour avoir diffusé les méthodes de cartographie dont la télédétection.
  187. Koubourath Osséni (1947-) femme politique béninoise, Grande Chancelière de la Grande Chancellerie de l’Ordre National du Bénin, ancienne députée à l’assemblée nationale et ancienne ministre.
  188. Marie-Thérèse Gauley (1903-1992), mezzo-soprano française
  189. Élisabeth de Celje (1441-1455), noble hongroise
  190. Élisabeth Corvin (1496-1508), princesse de Hongrie
  191. Béatrice de Hongrie (1290-1343/1354), dauphine de Viennois
  192. Elisa Loncón (1963-), universitaire mapuche, linguiste, militante pour les peuples indigènes. Elle est élue présidente de l’Assemblée constituante chilienne le 4 juillet 2021. #moisaméricain
  193. Margaret Crocker (1822-1901), philanthrope américaine
  194. Guilly d’Herbemont (1888-1980), écrivaine et philanthrope, connue pour avoir inventé la canne blanche pour aveugle
  195. Béatrice d’Anjou (1295-1321), princesse de la maison d’Anjou-Sicile
  196. Hélène Thouy, avocate française et coprésidente du Parti animaliste

juin 2021 (127 articles) → Mur des photos

  1. Simone Frévalles, actrice de théâtre et de cinéma française.
  2. Mariage entre personnes de même sexe au Chili, actuellement non-reconnu mais un projet de loi est en examen au Sénat #moisdesfiertés
  3. Takatāpui, terme LGBT qui s’applique à la culture Maori. #moisdesfiertés
  4. Marie Decugis (1884-1969), joueuse de tennis française
  5. Nathalie Dewez (1974-), architecte d’intérieur et designer belge
  6. Monika Mulder (1972-), designer néerlandaise
  7. Julia Dozsa (1960-), architecte et designer néerlandaise
  8. Annie Tribel (1933-), Architecte d’intérieur et designer française
  9. Gabriele Gast, agente double allemande de la Guerre froide.
  10. Louise Myriel, artiste lyrique française.
  11. L’œil du héron (1978), roman d’Ursula K. Le Guin.
  12. Oda Mahaut (1887-1955), escrimeuse franco-danoise
  13. Martha von Sabinin (1831-1892), compositrice et pianiste russe.
  14. Amanda Röntgen-Maier (1853-1894), violoniste et compositrice suédoise. Première femme diplômée en direction musicale de l’Ecole royale supérieure de musique de Stockholm.
  15. Mme Sicard (fin XVIIe siècle), considérée comme la première compositrice française éditée (#moisdescompositrices)
  16. Laura Vulda (1876-1951), écrivaine et poétesse française
  17. Augusta Coupey (1838-1913), fabuliste, romancière, autrice d’ouvrages pour la jeunesse, poète et compositrice française.
  18. Selma Huxley (1927-2020), géographe et historienne canadienne célèbre pour ses travaux sur histoire maritime du Canada et du Pays basque.
  19. Zonia Baber (1862-1955), géographe et géologiste américaine, réformiste de l’enseignement de la géographie, militante des droits humains.
  20. Les subalternes peuvent-elles parler ? (1985), essai de Gayatri Spivak, théoricienne féministe et postcolonialiste
  21. Madeleine Will (1910-2012), organiste, compositrice et pédagogue française (#moisdescompositrices).
  22. Marie-Louise Cébron-Norbens (1888-1958), artiste lyrique française
  23. Franca Stagi (1937-2008), architecte italienne
  24. Claire Schapira (1946-), pianiste, claveciniste et compositrice française (#moisdescompositrices).
  25. Liz Friedlander (1950-), réalisatrice et productrice américaine
  26. Suzanne Daveau (1925-) géographe, chercheuse et photographe franco-portugaise.
  27. Marise Querlin (1900-1992) écrivaine, journaliste, poètesse et scénariste française
  28. Denise Roger (1924-2005), pianiste et compositrice française (#moisdescompositrices).
  29. Stéphanie Hennette-Vauchez (1972-), professeure française de droit public, spécialiste du genre et droits fondamentaux
  30. #salepute, film documentaire belge réalisé par les journalistes Florence Hainaut et Myriam Leroy
  31. Mary Elmes (1908-2002), humanitaire irlandaise et Juste parmi les nations
  32. Blanche Vogt (1885-1969), journaliste et écrivaine française
  33. Lucie Robert-Diessel (1936-2019), pianiste, compositrice et pédagogue française (#moisdescompositrices).
  34. Georgette Bréjean-Silver (1870-1951), artiste lyrique française.
  35. Léonie Villard (1890-1962), professeure à l’Université de Lyon, première femme professeure de lettres dans une université française.
  36. Chrystel Marchand (1958-), compositrice française (#moisdescompositrices).
  37. Kailee Morgue (1988-), auteure-compositrice-interprète américaine pansexuelle (#moisdesfiertés)
  38. Cynthia Brewer (1960-), cartographe et professeure américaine de géographie, créatrice du site internet d’aide à la cartographie ColorBrewer.
  39. Josefina Gómez Mendoza (1942-), géographe, écrivaine et professeure espagnole.
  40. Éliane Lejeune-Bonnier (1921-2015), organiste et compositrice française (#moisdescompositrices).
  41. Gabrielle Bertrand (1908-1963), journaliste, écrivaine et exploratrice française.
  42. Vanda Juknaitė (1949-), autrice lituanienne.
  43. Gail Godwin (1937-), autrice américaine.
  44. Pascale Lazarus (1966-), compositrice française (#moisdescompositrices).
  45. Dina Boluarte (1962-), femme politique péruvienne
  46. Hind Al-Eryani (1982-), @HindAleryani, militante et journaliste yéménite.
  47. Hafiza Khatun (1954-), professeure de géographe bangladaise.
  48. Assia Wevill (1927-1969), publicitaire et poétesse allemande.
  49. Teana Muldrow (1995-), joueuse américains de basket-ball.
  50. Conchita Badía, soprano et pianiste espagnole (#moisdescompositrices)
  51. Journée de la visibilité lesbienne, célébrée généralement le 26 avril, qui cherche à visibiliser la place des personnes lesbiennes dans la société.
  52. Mónica Briones (1950-1984), peintre et sculptrice chilienne, son meurtre en pleine dictature militaire est considéré comme le premier cas documenté d’un crime de haine lesbophobe au Chili. #moisdesfiertés
  53. Helen Kerfoot, géographe spécialisée en toponymie.
  54. Lucia Demetrius (1910-1992), écrivaine roumaine.
  55. Anne-Marie Fijal (1945-), pianiste et compositrice française (#moisdescompositrices).
  56. Kimberly Drew (1990-), blogueuse et responsable des médias sociaux
  57. Cris Miró, actrice travestie argentine #pridemonth
  58. Terry Baum (née en 1946), dramaturge féministe américaine, connue ses pièces de théâtre évoquant l’expérience lesbienne.
  59. Nathalie Bernard (1970-), autrice de littérature jeunesse française.
  60. Midi Achmat, militante lesbienne sud-africaine. Elle participe, aux débuts des années 1990, à la fondation de l’Association des bisexuels, gays et lesbiennes (ABIGALE).
  61. Anna Bartek (1955-), chanteuse et espérantiste hongroise.
  62. Belka Beleva (1927-2012), actrice de théâtre et espérantiste bulgare.
  63. Indécence caractérisée notion juridique héritée des lois britanniques du 19ème siècle #moisdesfiertés
  64. Lepa Mlađenović (1954-), autrice et militante féministe et pacifiste serbe. Elle est, notamment, à l’origine le première association lesbienne du pays.
  65. Nicole Clément (1946-), compositrice et pédagogue française (#moisdescompositrices).
  66. Hélène Gosset (1879-1963), journaliste, militante féministe et pacifiste.
  67. Evelyn Stokes (1936-2005), géographe néo-zélandaise.
  68. Joy Tivy (1924-1995), géographe irlandaise, elle contribue à faire de la biogéographie une sous-discipline distincte de la géographie.
  69. Veronica Della Dora (1976-), géographe italienne spécialisée en géographie culturelle.
  70. Harriet Hawkins (1980-), géographe britannique spécialisée en géographie culturelle.
  71. Holly Barnard, géographe américaine.
  72. Isabelle Thomas (géographe) (1956-), professeure et chercheuse en géographie économique.
  73. Patricia Ortúzar, géographe argentine spécialisée dans les milieux polaires.
  74. Bertha Becker (1939-2013), géographe brésilienne spécialisée dans l’étude de l’Amazonie et de la géopolitique du Brésil.
  75. Wendy Larner (1963-), géographe féministe néo-zélandaise.
  76. Victoria Mwaka, politique, première femme professeure et première femme docteure en géographie en Ouganda.
  77. Mazie O. Tyson (1900-1975), géographe et enseignante américaine.
  78. Dawn Wright (1961-), géographe et océanographe américaine.
  79. Lotte Hahm (1890-1967), l’une des principales militantes du mouvement lesbien berlinois, durant la République de Weimar.
  80. Michèle Béguin, (1942-2014) cartographe et universitaire française.
  81. Gülsüm Kav, médecin, écrivaine et militante féministe turque. Elle est l’une des fondatrices d’une organisation de lutte contre les féminicides en Turquie.
  82. Jenna Wortham (1981-), journaliste féministe intersectionnelle américaine
  83. Annick Chartreux (1942-), compositrice et pédagogue française (#moisdescompositrices).
  84. Véronique Bloy-Tichý (1891-1956), compositrice française (#moisdescompositrices).
  85. Bibiane Soglo est femme politique béninoise , ancienne directrice générale et maire de la commune de Toffo au Bénin
  86. BbyMutha (1989-), rappeuse américaine
  87. Maria Rita Brondi (1889-1941), guitariste et luthiste virtuose italienne, historiographe de ces deux instruments.
  88. Zinatou Saka Osseni Alazi est femme politique béninoise et maire de la commune de Kandi au Bénin
  89. Lucie Ablawa Sessinou est femme politique béninoise et maire de la commune de Kétou au Bénin
  90. Women Artists: 1550-1950 est une exposition d’art dédiée à 83 artistes femmes, organisée par les historiennes de l’art Linda Nochlin et Ann Sutherland Harris.
  91. Jenny Fumet (1817-1914), dirigeante fouriériste
  92. Joanne Anderson (1970-), maire de Liverpool
  93. Madeleine Bloy-Souberbielle (1897-1990), violoniste et compositrice française (mois des compositrices).
  94. Türkân Akyol (1928-2017), première femme ministre de l’histoire de la Turquie en 1971
  95. Marie Akpotrossou, enseignante à l’université de Parakou, femme politique béninoise et préfète du département de l’Ouémé.
  96. Ismath Bio Tchané Mamadou (1962-) juge, femme politique béninoise et présidente de la Cour des Comptes du Bénin
  97. Chela Sandoval (1956-), féministe Chicana américaine​
  98. Anneli Ott (1976-), Ministre estonienne de la Culture.
  99. Lily Bienvenu (1920-1998), pianiste et compositrice française (mois des compositrices).
  100. Anita Layton (1973-) mathématicienne canadienne.
  101. Eileen Kramer (1914-), danseuse, artiste, performeuse et chorégraphe australienne.
  102. Élise Bertrand (2000-), violoniste et compositrice française (mois des compositrices).
  103. Lydia Boucher (1890-1971), compositrice et religieuse canadienne (mois des compositrices).
  104. Monique Lévi-Strauss (1926-), écrivaine et historienne française du textile.
  105. Märta Stenevi (1976-), ministre de l’Égalite de genre et du Logement suédoise.
  106. Lux Pascal (1992-), actrice chileno-américaine transgenre de théâtre, cinéma et télévision.
  107. Ihsane Haouach, ingénieure et personnalité belgo-marocaine. Elle est nommée, en mai 2021, commissaire du gouvernement auprès l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes.
  108. Lejla Agolli (née en 1950), compositrice albanaise (mois des compositrices).
  109. Helen Eugenia Hagan (1891-1964), compositrice américaine (mois des compositrices).
  110. Mobilisation des femmes de chambre de l’hôtel Ibis Batignolles, mouvement social ayant débuté en juillet 2019 et s’étant terminé en mai 2021, organisé par les femmes de chambre de l’hôtel Ibis Batignolles de Paris.
  111. Jeanne Córdova (1948-2016), journaliste et militante lesbienne américaine. Elle est membre des Daughters of Bilitis et rédactrice en cheffe de The Lesbian Tide.
  112. Jeannine Vanier (née en 1929), organiste et compositrice canadienne (mois des compositrices)
  113. Isabelle Delorme (1900-1991), pianiste et compositrice canadienne (mois des compositrices)
  114. Anna Guarini (1563-1598), musicienne à la cour de Ferrare, assassinée par son mari.
  115. Rosalina Abejo (1922-1991), chef d’orchestre et compositrice philippine (mois des compositrices).
  116. Amirbai Karnataki (vers 1906-1965), actrice indienne.
  117. Vera Ivanova (1977-), compositrice russe (mois des compositrices)
  118. Estelle Lemire (1960-), ondiste et compositrice canadienne (mois des compositrices)
  119. Catharina Haass (1844-1916), compositrice allemande (mois des compositrices)
  120. Sophie Létourneau (1980-), écrivaine québécoise
  121. Christiane Colleney (1949-1993), organiste et compositrice française (mois des compositrices).
  122. Michèle Foison (1946-), compositrice française (mois des compositrices).
  123. Berta Pīpiņa (1883-1942), enseignante, écrivaine, journaliste, féministe lettone. Première femme élue députée du pays.
  124. Extimité (podcast), podcast.
  125. Regina Harris Baiocchi (1956-), compositrice américaine (mois des compositrices).
  126. Anne-Christine d’Adesky, journaliste et militante féministe américaine. Elle est une des fondatrices des Lesbian Avengers et une figure importante de la lutte contre le sida.
  127. Hannah Rampton Binfield (1810-1887), compositrice et musicienne anglaise (mois des compositrices).